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Les Seller Series : Laura Vidrequin

Laura Vidrequin

Crédits photo : Instagram @lauravidrequin

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Chez Re-SEE, chacune de nos pièces vintage a une histoire. C'est en grande partie grâce à notre précieuse et unique communauté de vendeurs.

Se séparer de tels trésors vestimentaires ne doit pas être facile, mais le soin exceptionnel que nous mettons en veillant à ce qu'ils continuent à vivre une seconde (ou parfois même une troisième, quatrième ou cinquième) vie offre un frisson ; qui n’a d’égal qui celui ressenti par l’acheteur passionné qui les ajoute à sa garde-robe.

Mais ne vous contentez pas d’acheter. Ici, dans les Seller Series, nos vendeurs - des géants de l'industrie de la mode aux collectionneurs de première classe - ouvrent leurs archives, révélant les objets dont il se sont séparés (et ceux dont ils ne se sépareront peut-être jamais), et, finalement, pourquoi ils ont choisi de faire confiance à Re-SEE.

Bien que Laura Vidrequin se soit fait la main en achetant la crème de la crème de la mode pour Moda Operandi, Net-a-Porter et Harvey Nichols, le monde de la revente est peut-être sa plus grande passion. Ce n'est pas seulement son métier — elle a fondé Kids O'Clock, un site dédié aux vêtements et accessoires d'occasion pour enfants en 2019 — c’est aussi son mode de vie.

Elle a commencé à revendre à l'âge de 16 ans. Quelques années plus tard, elle a commencé à s'équiper de trouvailles de dépôt-vente lorsqu'elle a déménagé de Paris à New York pour son premier job dans la mode. Aujourd'hui, les essentiels du quotidien et des pièces iconiques de défilés entrent et sortent régulièrement de son placard londonien. « Je pense qu'il est vraiment sain d'avoir une circularité dans sa garde-robe », déclare Laura. Ici, elle nous parle de son éventuelle séparation d’avec ses vestes Chanel, ainsi que des (très) rares objets qu'elle gardera toute sa vie.

Comment êtes-vous arrivée dans la mode ?

J'ai déménagé de Paris à New York à 18 ans parce qu'on m'a proposé un poste d'assistante wholesale pour Balmain et Joseph dans le showroom de CD Network. Je n'avais pas encore terminé mes études, j'ai les ai terminées pendant que je travaillais. J'ai toujours été une battante dans ma façon d'aborder l'apprentissage et l'éducation, et je voulais vraiment être sur le terrain plutôt que dans les livres. C'était très excitant pour moi d'avoir cette opportunité. Depuis, j'ai été acheteuse chez Moda Operandi, Ralph Lauren, Net-a-Porter et Harvey Nichols. En 2020, quelques années après mon retour à Londres, j'ai fondé Kids O'Clock, une plateforme de revente dédiée aux vêtements, accessoires et jouets pour enfants.

Pourquoi revendez-vous ?

Pour être honnête, le fait de posséder des vêtements n'est pas important pour moi, probablement parce que je suis acheteuse depuis si longtemps. Les vêtements me procurent une émotion forte en termes de création et de sens artistique, mais je n'ai pas nécessairement besoin de m'y attacher. Je ne suis pas une personne qui garde - à moins que les pièces ne soient des objets de valeur extrêmement solides, comme des objets de famille ou quelque chose qui me rappelle un moment spécial. Je pense que c'est vraiment sain d'avoir une circularité dans sa garde-robe. Je le fais pour moi et je le fais pour mon fils. Parce que j'aime l'industrie et que je la respecte énormément, je ne pense pas qu'il serait si sain de porter le même jean et t-shirt blanc pour toujours. Je veux soutenir l'industrie de la mode.

La question de la durabilité de la revente est-elle importante pour vous ?

Avant de lancer Kids O'Clock, je pense que ce qui m'a vraiment frappé, c'est le manque de commodité sur le marché des vêtements pour enfants. Il y a tellement d'industries qui peuvent changer leur façon de faire, si elles avaient la planète en tête… Rien n'est vraiment durable à part un jardin ou une forêt, mais la mode est une industrie que je comprends vraiment, donc c'est concrètement ma façon à moi pour avoir une approche un peu plus responsable de la consommation.

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Instagram @lauravidrequin

Quand avez-vous commencé à revendre ?

Je pense que j'ai commencé à vendre sur eBay quand j'étais assez jeune - 16 ans probablement - et j'ai commencé à vraiment aimer les vêtements. Évidemment, à cet âge, vous n'avez pas de fonds illimités pour acheter ce que vous voulez. Je me souviens que mes parents m'avaient dit de trouver un moyen de revendre, alors je revendais sur eBay, puis j'injectais l'argent que je recevais de la revente dans de nouveaux achats. C'était durable en quelque sorte.

Achetez-vous aussi d'occasion ?

Revendre et acheter des pièces d'occasion est devenu beaucoup plus un besoin professionnel et social lorsque je travaillais à New York et que je n'avais pas le salaire pour m'acheter les pièces que je voulais. Et puis je ne voulais pas non plus acheter de la fast fashion parce que je ne me suis jamais vraiment sentie à l’aise dans ces magasins - le volume et tous les racks... Cela m'a permis d'avoir accès aux bonnes marques de créateurs. J'achètais une pièce ici ou là. Au début, je devais demander : Est-ce authentique ? Est-ce en bon état ? Maintenant, après quelques années, je peux tout à fait le dire. Cela fait partie de mes habitudes d'achat… Cela peut paraître bizarre mais maintenant je sais quand un achat est motivé par l'émotion et qu'il quittera rapidement mon placard, ou si c'est quelque chose de plus sage et réfléchi qui restera.

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Instagram @lauravidrequin

À quelle fréquence revendez-vous maintenant ?

En permanence. Cela fait partie de mon rythme. Je sais que certaines femmes diraient qu'elles regardent leur garde-robe chaque saison et la vident, mais, pour ma garde-robe et celle de mon fils, si quelque chose n'est pas utilisé pendant un certain temps, je m’en débarasse tout de suite.

Quelles sont certaines des pièces que vous avez revendues avec Re-SEE ?

J'ai revendu une veste Chanel car je ne la portais jamais. C'était une superbe pièce et sa place était dans le placard de quelqu'un d'autre. Je n'y ai pas trop réfléchi parce que la revente est devenue une solution ultra facile pour moi. Je suis vraiment à l'aise avec ça. Je travaille depuis si longtemps dans le domaine des vêtements et de la vente qu'il est naturel d'avoir des pièces qui entrent et sortent de ma garde-robe.

De quelle pièce avez-vous eu le plus de mal à vous séparer ?

Pour être honnête, les pièces que j'ai confiées à Re-SEE étaient difficiles car c'étaient de belles vestes Chanel - vous pensez que vous les garderiez pour toujours et les transmettrez à vos enfants et petits-enfants - mais il ne faut pas trop se poser de questions. Sinon, on ne fait rien. Si une pièce vous fait plus envie que ce que vous avez déjà, c'est le meilleur moment pour sauter le pas.

Y a-t-il des pièces que vous n'abandonnerez jamais ?

J'ai une robe rose Chloé que j'adore et que j'ai porté pour ma baby shower. Je pense que je ne m'en séparerai jamais. Il y a aussi des chaussures dont je ne me séparerai jamais, comme une paire de bottes noires parfaites de chez Khaite. Je les porterai toujours.

mots confiés à Zoe Ruffner

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Image d'une femme avec des sacs à main

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