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Basés à Paris, nous livrons dans le monde entier.

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Les Seller Series : Marine Braunschvig

Marine Braunschvig

Chez ReSee, chacune de nos pièces vintage raconte une histoire. Cette robe perlée des années 1920 a peut-être traversé plusieurs générations dans la même famille ; la robe en cuir patchwork Céline est précisément celle qui figurait dans la dernière collection de la maison sous la direction de Phoebe Philo. Quant au smoking original ? Il a été confectionné par Monsieur Yves Saint Laurent lui-même pour Catherine Deneuve.

Tout cela est rendu possible grâce à notre communauté inégalée de déposants.

Se séparer de tels trésors vestimentaires n'est pas toujours facile, mais l'attention exceptionnelle que nous portons à leur donner une seconde (voire une troisième, quatrième ou cinquième) vie procure une satisfaction unique—seule égalée par celle de l’acheteuse enchantée qui les ajoute à sa garde-robe.

Mais ne nous croyez pas sur parole. Dans notre Seller Series, nos consignataires—des figures incontournables de l’industrie aux collectionneurs les plus avisés—ouvrent leurs archives, révélant les pièces auxquelles elles ont renoncé (et celles dont elles ne se sépareront peut-être jamais) et, surtout, pourquoi elles ont choisi de placer leur confiance en ReSee.

Marine Braunschvig a découvert la mode bien avant d’intégrer la prestigieuse école de design Studio Berçot. Enfant puis adolescente, elle passait ses week-ends à arpenter les brocantes et les friperies à la recherche de pièces uniques—une expérience formatrice qui a affûté son œil lorsqu’elle a rejoint les rédactions de Jalouse et L’Officiel.

Aujourd’hui, la styliste, qui a collaboré avec Peter Lindbergh, Craig McDean ou encore Ezra Petronio, habille aussi bien mannequins qu’actrices avec les trésors vintage accumulés au fil des décennies. Elle évoque ici les pièces qu’elle a consignées avec RE-SEE, sa manière de mélanger ancien et moderne, et pourquoi les ceintures vintage sont imbattables.

Qu’est-ce qui vous attire dans le vintage ?

"J’ai toujours été attirée par le vintage. Même si je suis française, mes parents nous emmenaient aux États-Unis l’été et nous passions notre temps à chiner dans les brocantes et les friperies. C’est là que mon amour pour le vintage a commencé avant de s’étendre à d’autres horizons.

Adolescente, j’allais chez Guerrisol pour dénicher les pièces que j’avais en tête mais que les designers ne faisaient pas encore. J’étais très inspirée par les années 70 et le vintage américain. J’étais obsédée par les vestes en daim à franges, même quand j’étais enfant."

Comment portez-vous le vintage ?

"J’aime les vêtements qui ont une histoire, qui ont vécu et qui sont intemporels. J’intègre beaucoup de vintage dans ma garde-robe, mais je ne porte pas un look entièrement vintage. Je préfère mixer : une robe vintage avec des chaussures modernes, ou l’inverse.

D’ailleurs, je me demande… Une pièce qui date d’il y a 20 ans est-elle considérée comme vintage ? Si c’est le cas, alors oui, j’en porte énormément."

Quelles sont vos plus belles trouvailles vintage ?

"Il y a un marché très cher dans le Marais où j’aime aller en fin de journée, quand les vendeurs remballent leurs affaires, pour voir ce qu’ils acceptent de vendre à prix réduit. J’y ai trouvé un manteau camel incroyable avec des épaules très larges. Je l’ai acheté il y a dix ans et il est toujours aussi sublime. Je le porte tout le temps.

J’ai aussi longtemps été obsédée par les vestes et les jupes en daim des années 70—elles étaient très bien coupées et les formes étaient magnifiques. Maintenant, je suis devenue très veggie et je ne photographie plus de fourrure, donc c’est plus compliqué pour moi d’acheter du daim, même vintage… mais je garde ces pièces dans mon dressing, je les adore."

Comment incorporez-vous le vintage dans votre travail de styliste ?

"Sur les shootings, j’utilise beaucoup de mes propres vêtements, notamment des accessoires comme des collants et des ceintures vintage, parce que les ceintures vintage sont meilleures.

Dans les magazines, les annonceurs n’autorisent pas toujours le vintage, mais on peut toujours jouer sur l’étiquette stylist’s own. Je fais aussi beaucoup de publicités. On vient de tourner une campagne pour Cartier avec mon amie Lou Doillon. On avait un super budget pour acheter des vêtements, mais au final, on a surtout utilisé ma propre garde-robe, parce que les meilleures pièces étaient déjà dans mon placard."

Quand avez-vous commencé à vendre en dépôt-vente ? Pourquoi ?

"J’ai commencé quand j’étais à l’école de mode, pour pouvoir acheter encore plus de vêtements.

À la fin des années 90, je revendais mes pièces de créateurs chez Alternatives à Paris, qui était peut-être le premier dépôt-vente spécialisé dans la mode designer. Aujourd’hui, je suis passée chez RE-SEE."

Comment décidez-vous de vous séparer d’une pièce ?

"Je dois dire que je suis très sentimentale avec mes vêtements.

J’ai beaucoup de pièces qui appartenaient à ma mère—elle adorait Balenciaga, comme moi—et, évidemment, je vais les garder. Je revends les pièces dont je sais que je ne vais pas regretter la perte.

Par exemple, j’ai adoré certaines robes sexy de Nicolas Ghesquière que j’ai revendues : elles étaient très ouvertes sur la poitrine, et maintenant, à 45 ans, je ne vais plus les porter. Une fois par an, je fais le tri et je me demande : Est-ce que je vais vraiment la remettre ?

C’est difficile pour moi, parce que j’ai beaucoup de pièces commerciales que je ne porte pas mais que je garde pour les shootings."

Quelles sont les pièces que vous avez consignées ?

"J’ai vendu beaucoup de pièces iconiques des collections Balenciaga du début des années 2000, comme un top blanc en coton fin à manches longues avec une petite écharpe attachée de la collection printemps 2000.

C’était une pièce à la fois moderne et romantique, hyper confortable. On la voyait beaucoup dans Self Service, qui était ma bible à l’époque. Mais elle ne m’allait plus honnêtement… Je ne voyais pas quand je pourrais la reporter.

Parfois, je me dis Ouh là, j’étais vraiment audacieuse… J’ai peut-être trop vendu !"

Quelle est la pièce dont vous ne vous séparerez jamais ?

"J’ai une jupe patchwork Balenciaga vintage de la collection printemps 2002 de Nicolas Ghesquière. Elle est magnifique. Ça, c’est sûr, je ne la vendrai jamais."

Découvrez le dressing de Marine

Chez ReSee, chacune de nos pièces vintage ont une histoire. Cela en grande partie grâce à notre communauté imbattable de collectionneurs.

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