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Revue de Style : Lolita Jacobs

Lolita Jacobs photographed by Jean Baptiste Talbourdet Napoleone

Crédits photo : Lolita Jacobs photographed by Jean Baptiste Talbourdet Napoleone

Après avoir fait ses armes chez Chloé et Courrèges, Lolita Jacobs a lancé son agence créative Jacobs+Talbourdet-Napoleone en 2018. Côté mode, elle est souvent associée à une esthétique parisienne épurée, mais un regard plus attentif révèle que la directrice de création et directrice mode de L’Étiquette ajoute toujours une touche inattendue à ses silhouettes inspirées de Jane Birkin :

  • Superpositions de perles et de colliers
  • Manteau classique revisité en peau lainée léopard

Comme elle le dit elle-même : « J’aime qu’on me remarque par les détails. » 

Ici, Lolita Jacobs partage les bases de sa garde-robe, ses plus belles trouvailles vintage et plus encore.

 

Comment décririez-vous votre style ?

Je dirais qu’il est classique et excentrique. Je suis attirée par les pièces qui durent, celles que je peux porter longtemps. Je ne fais jamais de shopping en fast fashion, non pas par snobisme, mais simplement parce que j’aime que les vêtements m’accompagnent sur le long terme.

Je suis plutôt attirée par des couleurs minimalistes :

  • Blanc, bleu, noir, beige
    Tout s’harmonise naturellement.

Je sais que ça peut sembler un peu rigide, mais j’arrive inconsciemment à coordonner les couleurs. J’ai peut-être été plus expérimentale en termes de couleurs et de coupes quand j’étais plus jeune, mais plus je mûris, plus je me rapproche d’un uniforme. Je suis toujours obsédée par un beau costume, une chemise, des chaussures à lacets, un pantalon taille haute…

Je n’aime pas définir un style par le genre, donc je ne dirais pas que mon style est masculin, mais il est vrai que j’emprunte beaucoup au vestiaire masculin. Ma principale inspiration ? Diane Keaton dans Annie Hall.

Je dis "excentrique" car je viens d’une famille d’excentriques, mais pour moi, l’excentricité ne se résume pas aux vêtements.

C’est un état d’esprit :

  • Ne jamais penser comme tout le monde
  • Toujours remettre les choses en question
  • Ne pas suivre un chemin tout tracé

Quand j’étais petite, ma mère m’habillait avec des collants léopard et des couleurs improbables pour aller à l’école. On portait souvent des vêtements faits par elle, un mélange de pièces avec beaucoup d’originalité et d’humour.

Aujourd’hui encore, il y a toujours une touche décalée dans ce que je porte :

  • Mes colliers
  • Mes bagues
  • Une touche de couleur ici et là

J’aime qu’on me remarque par les détails.

From left - Lolita Jacobs with Christopher Niquet photographed by Phil Oh, Lolita Jacobs photographed by Phil Oh.

From left - Lolita Jacobs with Christopher Niquet photographed by Phil Oh, Lolita Jacobs photographed by Phil Oh.

Quels sont vos essentiels vestimentaires ?

Je porte principalement des pantalons, en particulier des taille haute et du denim Redone, qui recycle d’anciens Levi’s pour leur donner une coupe moderne parfaite. Je n’aime pas les tailles trop basses, car j’aime que mes jambes paraissent longues.

Je suis aussi toujours à la recherche du t-shirt parfait :

  • Un coton idéal
  • Un tissu déjà vécu
  • Une belle couleur

J’adore les t-shirts de Velva Sheen. L’hiver, je ne porte presque que des t-shirts à manches longues, c’est vraiment mon uniforme. L’été, je privilégie les débardeurs et les t-shirts blancs. Je partage d’ailleurs beaucoup de mes vêtements avec mon mari ; on s’habille pareil, donc on échange souvent nos pièces.

 

Pourquoi aimez-vous autant le vintage ?

J’aime que les vêtements aient une histoire. L’idée que ce que je porte ait déjà eu une vie, que quelqu’un l’ait aimé, réparé, ça me touche énormément.

Je ne suis pas très à l’aise dans des vêtements trop moulants ; j’aime quand la silhouette est plus droite. Les anciens Alaïa et Saint Laurent fonctionnent très bien pour moi.

 

Comment avez-vous découvert le vintage ?

Ma grand-mère avait une garde-robe incroyable. J’étais la seule de la famille à m’y intéresser, ce qui était une chance pour moi.

J’allais toujours fouiller dans ses vêtements :

  • Du Karl Lagerfeld pour Chloé et Ungaro
  • Des pièces ramenées de ses voyages à Dakar ou en Amérique du Sud

Ce n’étaient pas forcément des pièces de créateur ou luxueuses, mais elle avait un goût incroyable. J’ai hérité de certaines pièces d’elle et je continue à emprunter des vêtements à ma mère.

Mon amour du vintage vient en partie des femmes avec qui j’ai grandi ; elles ne jetaient rien, alors j’ai toujours été entourée de vêtements ayant traversé les années.

 

Que collectionnez-vous aujourd’hui ?

J’ai beaucoup de vestes et de longues robes Pucci. Je suis obsédée par leurs imprimés, qui apportent beaucoup de joie à ma garde-robe – ce qui est paradoxal, car mon style est beaucoup plus sobre au quotidien.

Sinon, je cherche toujours un beau sac Hermès que je peux réparer, remodeler ou masser avec une crème pour assouplir le cuir. J’ai aussi développé une obsession pour les sacs camel – j’en ai trouvé plusieurs sur ReSee d’ailleurs.

Je suis toujours à la recherche de nouveaux modèles, c’est mon truc..

 

Comment intégrez-vous le vintage à votre quotidien ?

Le vintage fait partie de mon quotidien, mais je ne m’habille pas vintage de la tête aux pieds. Je mélange tout.

Je porte encore beaucoup de Céline par Phoebe Philo. Ces pièces ne vieillissent jamais, et chaque fois que j’en mets une, elle est toujours parfaitement actuelle.

 

Quelle est votre plus belle trouvaille vintage ?

Récemment, j’ai trouvé un sac Hermès Plume que j’adore, et je l’ai associé à une bandoulière Hermès de la même couleur, dénichée à Milan.

Un autre de mes trésors vintage est un manteau Prada en peau lainée léopard imprimée. Je sais que c’est un peu controversé, mais je l’aime tellement que je le porte même chez moi.

 

Quelle est la pièce que vous ne donnerez jamais ?

Ma robe de mariage Alaïa : une chemise blanche avec un dos plissé légèrement plus long. Dès que je l’ai vue, j’ai su que ce serait la robe. Je ne l’ai même pas essayée avant le jour J.

From left - Lolita Jacobs photographed by Sean Thomas, L’Etiquette femme first issue shot by Sean Thomas.

From left - Lolita Jacobs photographed by Sean Thomas, L’Etiquette femme first issue shot by Sean Thomas.

Avez-vous des règles de style ?

Je n’aime pas montrer la bretelle de mon soutien-gorge, mais à part ça, je n’ai pas vraiment de règles strictes. Tout finit toujours par revenir. Par exemple, j’étais totalement contre les mules, et maintenant je les adore. Je déteste les plateformes et les talons, mais j’en ai des incroyables dans mon placard – peut-être que je les remettrai un jour.

Je pense que tout le monde fait de son mieux avec son style. Travailler chez L’Étiquette m’a appris à regarder et apprécier des styles très variés. En fin de compte, chacun est un peu le connaisseur de son propre goût.

 

Que trouve-t-on dans votre kit de stylisme ?

Quand je fais du stylisme, j’ai beaucoup de colliers dans mon kit, car c’est une véritable signature de mon style. J’ai une multitude de chaînes, de perles, de perles de verre

J’ai toujours un gri-gri ou un petit objet fétiche sur moi.

Propos recueillis par Zoe Ruffner

 


 

Chez ReSee, chacune de nos pièces vintage ont une histoire. Cela en grande partie grâce à notre communauté imbattable de collectionneurs.

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